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Du 29/05/2010 au 01/06/2010.

Alors, au début, c'est Porto (249 600 habitants, Guide du Routard 2010), et son aéroport.
Dans le couloir qui mène de l'avion à l'aéroport proprement dit, première surprise : des pubs pour papier toilettes. En France, on a des pubs pour une banque, en Norvège, j'avais vu des publicités pour une compagnie pétrolière locale... Différence culturelle, j'imagine.

Ouf, un peu plus loin, on est en terrain plus connu :

Et c'est l'aéroport. La dernière fois où j'avais vu aussi peu de monde dans un aéroport, c'était à Tromsø (nord de la Norvège, 65000 habitants... et le grand Porto fait environ 2 millions d'habitants, pour une superficie comparable à celle de Tromsö).
Là, c'est samedi après-midi. Après deux minutes d'attente, je récupère mon sac.

Hop, on prend ce qui tient lieu de métro (mais ressemble un peu à un tramway moderne ou à un RER) pour gagner la ville elle-même.

Porto va grimper... On s'en rend compte déjà dans le métro :

"La construction de ce réseau souterrain, financé en grande partie grâce à l'Union euroéenne, relève d'une vraie performance, le sous-sol de Porto n'étant fait que de granit !" Pas de station donc dans la ville basse." (Guide du Routard)

 

L'hôtel n'est pas loin.
Allons maintenant nous balader un peu.
Ca grimpe, là on s'en rend bien compte...

On va faire comme la plupart des touristes qui s'intéressent un petit peu aux livres, on va visiter la Livraria Lello, inaugurée en 1906. Une des plus belles librairies du monde. On peut aussi y prendre le thé.
Façade néogothique.

Montons :

 

Quelques livres :

Il est temps d'en ressortir.

 


Jolies couleurs...

Entrons maintenant dans l'Igreja do Carmo :

Construite dans la deuxième moitié du XVIII° siècle. En 1912, la façade latérale a été réalisée par Silvestro Silvestri :


L'intérieur :

On se rend très vite compte que les églises portugaises sont nettement moins intéressantes que celles d'Italie, en ce qui concerne les richesses artistiques.

Continuons à déambuler dans Porto...

 


C'est le Douro que l'on voit là :

Les rues sont parfois très étroites, mais cela ne semble pas faire peur au voitures.

Globalement, ça grimpe beaucoup et souvent, et ça descend très peu...

 

Le Douro, de nouveau.
De haut...


Et de plus bas (aïe, je sens qu'il va falloir regrimper).

On voit passer de bateaux qui, à une époque, transportaient du Porto.
Maintenant, ils transportent des touristes. Vais-je devoir jouer le parfait touriste et m'embarquer moi aussi là-dedans ?

En tout cas, c'est beau, et ça consomme vite de la place sur la carte-mémoire de l'appareil photo...

Je me mets même à photographier les trucs à ras du sol... Le soleil qui frappe un peu fort, sans doute.

Reprenons un peu de hauteur.

Ouf.

 

Allons maintenant vers le Palacio de Cristal.

C'est un Palais des Sports, au centre d'un parc. Le Palais de cristal, en fait, c'est une serre qui n'existe plus. Elle avait été construite pour l'exposition universelle de 1865.
Dans le ciel, une nuée d'oiseaux.

Tiens, on voit un jardin par là-bas. Allons-y...


Petite vue habituelle sur le Douro...

Et on apprend que nous sommes au Jardin des Sentiments.


Le concept, semble-t-il, est d'illustrer un sentiment par une plante :


On repart.


Tiens, un petit donjon pour touristes, on peut y monter pour avoir une vue d'un peu plus haut encore :

Au loin, un pont immense.

Tout au long du séjour, on a pu entendre des "Não", un peu comme les corbeaux, chez Poe, font "nevermore".
Quel pouvait donc être cet animal qui dit ainsi "non" en portugais (avec l'accent) ?
Le voici :

C'est fou ce que ça peut se faire entendre. Ca frime, ça se mire, et en plus ça fait du bruit.

Eloignons-nous...

 

Passons devant l'Igreja e torre dos Clerigos... A cette heure-ci, c'est fermé. On y retournera.

Cela me rappelle le Flat Iron Building de New-York, bien que je n'y sois jamais allé.
Allez, on va manger, et boire un peu du vin du coin.
Au restaurant, les parts sont généralement monstrueusement grandes (il en faut, des calories pour grimper les côtes). On peut souvent prendre des demi-portions, ça coûte moins cher, et on en laisse moins dans le plat...

Petit dessert au Porto.

Dehors, il fait maintenant nuit.
Voici la Cathédrale (Sé)


On voit, de l'autre côté du Douro, la Vila Nova de Gaia. Ce n'est plus Porto, donc. "Née de la fusion, en 1834, de Vila Nova et de Vila Gaia, la commune de Vila Nova de Gaia fait face à Porto, sur la rive la moins ensoleillée du Douro, raison pour laquelle les caves du vin de Porto y ont élu domicile." (Géoguide Portugal, page 337).

La gare de São Bento (ce n'est pas du japonais, même s'il y a un certain nombre de mots japonais qui viennent du Portugais), avec sa salle des pas perdus aux Azulejos :

Anecdote du Guide du Routard : "construisant sa gare comme un monument, l'architecte en négligea l'aspect pratique et utile et oublia... les guichets de vente !"

On regagne l'hôtel tout en regardant les publicités.

Je ne comprends pas grand chose...

 

 

On est le 30 mai 2010. C'est dimanche, plusieurs musées sont gratuits, et je suis près de mes sous.
Allons donc visiter le Museo Nacional Soares dos Reis.
Juste devant le musée, c'était barré, il y avait une course, avec parfois des bébés qui participaient :

En fait, c'était une course "caritative", du genre "action contre le Sida". Mais sur le moment, quand on n'est pas prévenu, cela surprend.

Le musée, maintenant : oeuvres de peintres locaux, comme Silvia Porto, Ribeiro... C'est généralement pas mauvais, mais très classique, des oeuvres qui fleurent le "déjà vu", et qui sont fréquement académiques.
Il y a aussi du contemporain avec une exposition temporaire consacrée à Nadir Afonso.
On peut aller voir sur wikipedia pour en savoir plus sur ce peintre né en 1920, et qui a fait dans plein de styles... et dans tous ces styles, il faut le dire, il a fait moins bien que d'autres. Le baratin qui accompagnait ses oeuvres était parfois très drôle, cherchant à nous faire croire qu'il était à la pointe, qu'il faisait des avancées révolutionnaires en matière de peinture...
Bof.

De manière générale, on ne vient pas à Porto pour voir des chefs-d'oeuvres de la peinture. Pas beaucoup de musées à se mettre sous la dent.

Au milieu du bâtiment que constitue le musée :

 

 

Montons donc tout en haut de l'Igreja e torre dos Clérigos. On la voit derrière la statue d'un évêque :

Hop, on est tout en haut. C'était rapide.
En vrai, il y a 240 marches, ça fait 75,60 mètres de haut. La tour de granit est la plus haute du Portugal, bâtie entre 1754 et 1763 "sur le modèle toscan, est séparée de l'église." (Géoguide).
On a une jolie vue, il est vrai.
Tout au loin, c'est l'océan :

Touriste que je ne connais pas, qui se sent en communion avec la statue :

Balai aperçu par une sorte de meurtrière, lors de la descente des 240 marches :

 


Il commence à faire bien chaud. On va aller du côté de l'Igreja de São Francisco, pas bien loin du Douro.
Vues sur le chemin :

On voit souvent de la végétation sur les toits :


Nous voici arrivés à l'Igreja de São Francisco.
Eglise construite en 1245. Romane, elle est transformée en gothique.

Pas bien loin, la Cathédrale (Sé do Porto) :

L'intérieur n'est que modérément intéressant.
"Comme beaucoup d'édifices au Portugal, la cathédrale, d'origine romane, a subi un sérieux toilettage à l'époque baroque, qui n'a pas vraiment contribué à rehausser sa beauté." (Géoguide).

Par contre, le cloître est bien beau.




On peut monter, et voir ainsi le cloître de haut.

De plus, il y a quelques beaux azulejos.

On entend le cri des mouettes qui tournoient dans le ciel, rappel de l'Océan qui n'est pas loin... C'est très agréable...

Dirigeons-nous gentiment vers un pont spectaculaire, le pont routier D.Luis I.

Le voici, ce pont.

"Il adopte une technique et une physionomie (à double tablier notamment) qui rappelle l'architecture métallique d'Eiffel. [...] Le plus ancien pont de la ville est le pont ferroviaire Maria Pia. Avec son arche unique de 350 mètres de portée, voici une oeuvre de Gustave Eiffel en personne. Adelaide Lopes, femme du principal ingénieur initiateur du projet, court-circuita l'inauguration officielle prévue le 4 novembre 1877, en franchissant le fleuve impétueusement, quelques jours auparavant, sur une poutrelle de fer qui venait d'être lancée des deux côtés du pont". (Géoguide). On ne le voit pas d'ici, ce pont Maria Pia (où Gustave Eiffel a mis "au point les techniques de montage de sa célèbre tour parisienne, 12 ans plus tard", Guide du Routard), mais on passera pas loin plus tard.

Nous voici en haut du Ponte Luis I. Le métro sort de là, pour passer sur le pont :

On a une vue très impressionnante, surtout qu'au niveau des rails, on voit en bas... argh... et le métro passe pas bien loin... ça vibre...

Franchissons le pont... Sujets au vertige s'abstenir... Franchement...

Voilà, on est de l'autre côté. Nous ne sommes plus à Porto, mais à Villa Nova de Gaia. On voit bien Porto.

Nous voyons le pont sous un autre angle.

On voit bien les voitures :

Là, c'est le pont de l'Infant D.Henrique, qualifié de "discret" dans le géoguide. Il est vers l'amont. Le pont Maria Pia (celui que la femme de l'ingénieur a traversé dans les deux sens sur sa poutre de vingt centimètres de large) est un peu plus en amont encore.

Le soleil sature l'image, qui en devient noire et blanche... Tout là-bas, encore un pont, en béton cette-fois : le pont d'Arrabida, le plus proche de la mer. Il permet d'éviter la traversée de Porto.

On descend.
Voici l'entrée des voitures (et des piétons) :

Et on va longer le Douro.


Ah ! Sandeman !

Des panneaux, sur une distance impressionnante, énumèrent les différentes marques de Porto :


Un détail amusant, à Porto. La numérotation des maisons, dans les rues. Dès qu'il y a une porte, ou une fenêtre, hop, on change de numéro. Exemple :

C'est la même boutique, et pourtant, elle a trois numéros.

C'est trompeur, quand on cherche un restaurant, par exemple. On peut croire qu'on est très loin, alors qu'il se situe à quelques mètres...

Bon, avec tout ça, il fait nuit, maintenant !

Ca va encore faire une petite trotte et beaucoup de montées pour regagner l'hôtel...

 

Nous sommes le lundi 31 mai, le dernier jour à Porto.

On est devant la Cathédrale.

Et nous revoilà au niveau du pont.

On va descendre et jouer au touriste.
On arrive au niveau d'un café. Voici une sculpture originale !

Il y a même les faux pigeons dessus !

Promenons-nous un peu, jetons un oeil sur les bateaux...


On voit comment s'occupent les chiens et les hommes (ne sont-ils pas ridicules, à photographier n'importe quoi... ha ha, ce n'est pas à moi que ça arriverait, de me mettre dans des positions ridicules comme ça...)

Et on s'embarque pour un petit tour sous les ponts (cinq ou six, je ne sais plus).

On va remonter le Douro, puis repasser par où on avait embarqué, aller plus loin quasiment jusqu'à l'océan, et puis revenir à la case départ.


Le dernier pont...

... et on arrive presque à l'océan. On sent la houle. Les appareils photos sont aspergés d'eau. Il faut les défendre en s'interposant.

On fait demi-tour, et on remonte le Douro.

Hop, il faut débarquer.


"Sur cette promenade, au niveau du Café do Cais, deux égouts se jettent dans le Douro. On croit que l'eau bouillonne, mais ce sont des milliers de poissons qui grouillent. Un spectacle impressionnant !" (Guide du routard).
Ah oui, tiens les poissons !

Il doit y avoir de quoi manger, dans ces eaux...

On a vu l'océan de loin... Et si on allait voir de plus près ? On va aller du côté du Forte de São João Baptista da Foz, à la pointe.

Ca fait une bonne trotte.


Prenons le tramway.
"De couleur beige, le tram 1 circule de l'église de São Francisco jusqu'à l'embouchure du Douro. Chouette promenade !" (Le Guide du Routard) . Ces tramways (eléctricos) avaient disparu ; ils ont fait leur réapparition. Tant mieux (pour les touristes, du moins), ils ont un grand charme.
Nous sommes à l'intérieur de ce tram ligne 1 :

On remarque qu'il y a une cabine à l'avant et à l'arrière. On verra pourquoi un petit peu plus tard :

En chemin, regardons par la fenêtre.

On est arrivé au bout. Le chauffeur fait passer le pantographe qui est en contact avec le câble électrique de l'avant vers l'arrière, qui devient le nouvel avant. D'où la présence d'une cabine des deux côtés.

Maintenant, promenons-nous, allons jusqu'à la jetée. C'est à peu près calme d'un côté, et nettement plus agité de l'autre.

Petite pause pour photographier le livre du moment, face à l'Atlantique, ce qui colle plutôt bien à l'histoire...

Et on va maintenant suivre le rivage.

On revient sur ses pas...

Et on reprend le tramway, en emportant avec soi un bon coup de soleil.

Tiens, c'est l'annonce de la course à laquelle on a assisté dimanche, juste avant le musée :

Comme il reste du temps, on va visiter le Pàlacio da Bolsa, le Palais de la Bourse.
Pas le droit de photographier...
Il s'agit d'un des monuments les plus visités de la ville, dont la construction fut débutée en 1842 (et finie en... 1910).
Il y a de nombreuses salles (dont le hall des Nations, avec un lustre d'une tonne et demie), mais le clou de la visite, c'est le salon Arabe. "La construction et la décoration du salon ont demandé 18 ans de travaux [1862-1880]. Impressionnant. On y donne aujourd'hui des réceptions huppées et des concerts de musique classique." (Guide du Routard).
Franchement, même quand on n'aime pas les trucs trop chargés, il faut avouer que oui, c'est impressionnant.
Le reste est moins intéressant, "cette réalisation éclectique, un peu « néo-tous-les-styles » fut très en vogue au Portugal à la fin du XIX° siècle." (Géoguide).
Voici une photo piquée du net :

Après cela, on va se balader du côté de la rue Santa Catarina, une rue piétonne "l'épine dorsale de la ville haute" (Guide du Routard).

Sur le chemin, une église :

Ah, la voilà, la rue Santa Catarina (sauf erreur de ma part) :


Jetons un oeil sur des livres en devanture :

 

Il est temps de regagner son hôtel. Dans l'ascenseur, on admire la qualité de la traduction (c'est bien connu, il est très difficile de trouver des francophones au Portugal) :

Demain, on part à Coimbra, la fameuse ville universitaire !

 

 

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