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Reprenons la route.

Sur le chemin, on voit des sortes de grands ventilateurs qui pulsent de l'air chaud lorsque le froid menace.

 

Nous faisons une pause à Nauplie.
"Une baie sublime, une forteresse vénitienne en vigie, une vieille ville aux ruelles pentues et fleuries..." (GéoGuide). "Nauplie serait-elle la ville la plus attachante du Péloponnèse ? C'est bien possible." (Guides Bleus).

Une citadelle domine le port...

Au loin, dans le golfe de Nauplie, se trouve l'îlot Bourdzi. "Le premier fort fut achevé en 1473 ; la nuit, une lourde chaîne, tendue à partir de l'îlot, barrait l'accès au port." (Géo Guide).

   

 

"Nauplie a été un court moment la capitale de la Grèce, en 1829, lors de la libération du pays de la domination ottomane. Mais Otton de Bavière, "pétri de romantisme et de souvenirs de l'Antiquité, lui préfère Athènes, qui devient la capitale du royaume en 1834" (Géo Guide).

La ville est apparemment très sympathique (la vieille ville, notamment...), il y aurait de quoi rester plus longtemps... Mais Epidaure nous attend.

 

 

Nous parcourons donc encore une petite trentaine de kilomètres, et nous sommes à Epidaure.

"Le théâtre a été construit à 500 mètres au sud-est du sanctuaire d'Asclépios, adossé sur une colline le koilon (ensemble des gradins) à flanc de colline. Les travaux ont débuté vers 330 av. J.-C.
Le théâtre et le sanctuaire sont pillés en 267 apr. J.-C. par les Hérules, puis en 395 par les Goths d’Alaric Ier. Cependant, les dégâts restent limités. De tous les théâtres antiques, le théâtre d'Épidaure est le mieux conservé. Il a donc été peu restauré. C’est grâce à la pinède qui recouvrait le théâtre qu'il n'a pas été détruit.
Un voyageur anglais, William Gell (en), relève le plan des ruines au début du xixe siècle. Commencée en 1881, la mise en valeur du site a été effectuée par les archéologues grecs avec le concours de l'École française d'Athènes.
" ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Épidaure)

Vue d'en bas :

Le théâtre a été construit avec 34 rangées (6000 places), puis on a ajouté 21 rangs, ce que l'on voit bien sur la photo, doublant ainsi la capacité du théâtre.

Approchons-nous par un côté...

... et grimpons.

"[...] voici le plus beau théâtre du monde hellénique. Pas un théâtre à la romaine, avec son mur de scène et ses gradins élevés sur de complexes systèmes de contreforts. Mais le théâtre grec idéal : ses rangées de sièges s'étagent sur la pente d'une colline et le regard des spectateurs portait loin, par-delà le cercle parfait de l'orchestra (où se tenait le choeur) et l'estrade destinée aux acteurs, sur un splendide paysage. Une architecture remarquablement adaptée à son environnement naturel" (Géoguide Grèce continentale).

L'acoustique est exceptionnelle ; un froissement de feuille, une pièce de monnaie qui tombe, tout cela s'entend depuis le dernier gradin. Les guides n'ont plus le droit de faire ce genre d'expériences (par "respect pour le site", quelque chose comme ça). Heureusement, c'était la dernière semaine d'école en Grèce, synonyme de sorties scolaires. Les profs, eux, ne se gênent pas pour faire des démonstrations à leurs élèves.

               


Des chatons ont élu domicile dans un interstice...

 

La Callas y a chanté. Il paraît qu'il y avait un monde incroyable, partout... (quelques images des répétitions, pas de son , sur : http://www.ina.fr/video/CAF90048248 ).

Mais, me demanderez-vous, quel est le programme théâtral de cette année ? Il faut se dépêcher, ça commence dans quelques jours. Voici : Médée d'Euripide ; Ploutos d'Aristophane ; Samia de Ménandre ; La Paix d'Aristophane ; Les Traxiniennes de Sophocle ; Cyclope d'Euripide ; Golfo de Spyridon Peresiadi (euh... qui est-ce ?), Les Troyennes d'Euripide.

 

Un coup d'oeil rapide au petit musée (pas fondamental : ce sont surtout des moulages en plâtre de statues découvertes sur le site...).

Bon, j'aurais moins traîné, j'aurais eu le temps d'aller voir le temple d'Asclépios, à côté... Ça n'est pas trop grave, on verra mieux dans le genre, plus tard.
Par contre, on ne trouvera pas mieux, en matière de théâtre.

A l'extérieur, un chat pique un roupillon. J'avais la naïveté de croire qu'il pouvait s'agir du chat de quelqu'un, mettons la surveillante du musée. Je ne savais pas encore qu'il y a un nombre incroyable de chiens et de chats plus ou moins faméliques en liberté...

 

Il est temps de repartir.

 

Sur le chemin :

 

 

 

Nous faison étape à Tolo, une ville balnéaire qui donne sur la mer Egée.

tolo

 

La plage est interdite aux chiens, mais on les trouve juste avant, couchés, l'air mal en point.
Des chiens Rônins, en quelque sorte. Le lendemain, ils n'auront pas beaucoup bougé. On verra aussi des chats errants...

Jolie plage de sable.

En face, une île privée. Je n'ai pas bien compris s'il s'agissait d'un particulier, d'une église...
    

En se promenant le long de la rue principale, on a hôtels, restaurants, magasins de souvenirs, mais pas beaucoup de touristes. Est-ce que l'heure est trop tardive ou la saison touristique pas encore commencée ?

On tombe sur une crêperie (plus tard, à Trikala, une ville non touristique, on en trouvera également, avec parfois des noms bien bretons)

Amusant : il y a parfois un curieux mélange de caractères grecs et non grecs... (Market, dont le "r" est écrit avec le caractère "P", qui se prononce "r" en grec... erreur ou pas ?)

Tolo, le matin.

Il est 7h30, mais il y a déjà un baigneur à pied d'oeuvre.

 

Suite du voyage vers Mistra.