PHOTOS --->  Les Tudors (21 mars 2015). Exposition à voir du 18 mars au 19 juillet 2015.

affiche de l'exposition

"Pour la première fois en France, une exposition est consacrée aux Tudors, cette dynastie qui a régné sur l’Angleterre entre 1485 et 1603. Elle met à l’honneur les portraits qui dévoilent leur vrai visage et leur habileté à construire une image à la hauteur de leurs ambitions. A travers ces figures de pouvoir, le spectateur découvre la Renaissance anglaise et un tournant, particulièrement célèbre, dans l’histoire de l’Angleterre.

L’exposition offre aussi l’occasion unique d’évoquer les échanges, mêlant l’art et la diplomatie, qui enrichirent les rapports entre la France et l’Angleterre tout au long du XVIe siècle. Elle propose parallèlement de décrypter la célébrité des Tudors, particulièrement vive dans la France du XIXe siècle où peintres et dramaturges mettent en scène leurs vies hors du commun, annonçant le succès que des monarques comme Henri VIII ou Elisabeth Iere rencontreront sur les écrans au XXe siècle." (http://museeduluxembourg.fr/expositions/les-tudors)

Présentation de l'exposition :

 

(il est possible d'activer les sous-titres pour les parties en anglais)

On pourra aussi trouver divers documents et vidéos sur : http://museeduluxembourg.fr/expositions/les-tudors-mars-2015/en-savoir-plus/expositions

 

On commence l'exposition avec un extrait (la dernière minute de la vidéo ci-dessous) d'un film de 1912 avec Sarah Bernhardt : Queen Elizabeth, film de Henri Desfontaines et Louis Mercanton.

 

La première salle se poursuit avec la robe, le manteau et les accessoires portés par Cate Blanchett dans le film Elizabeth (Shekhar Kapur, 1997) :

Et "Anne Boleyn à la Tour de Londres dans les premiers moments de son arrestation", d'Edouard Cibot (1835) :

 

Après, quelques repères chronologiques :

 

Et on arrive à des pièces historiques avec notamment une impressionnante "Chape de Stonyhurst" (1495-1505) commandée par Henri VII et emportée par Henri VIII lors de sa rencontre avec François Ier au Camp du Drap d'Or (1520).

      

On peut aussi voir des portraits.

Henri VII, par un artiste des Pays-Bas (1505). Huile sur bois. Londres, National Portrait Gallery.

Joos Van Cleeve : Henri VIII (1530-1535). Huile sur bois. Londres, The Royal Collection ; d'après Joos Van Cleeve : François Ier. Portrait ayant appartenu à Henri VIII. huile sur bois, Londres, The Royal Collection.

  

On pourra comparer le portrait de Henri VIII avec celui de Holbein le Jeune (enfin, il s'agit d'une copie : l'original a été détruit dans un incendie). Huile sur bois. West Sussex, Petworth House, National Trust :
   

Henri VIII en impose. On peut se mesurer à l'armure portée par Henri VIII, fabriquée pour les tournois du Camp du drap d'Or :

      

 

Deux portraits datés de 1514 : celui présumé de Marie d'Angleterre, soeur d'Henri VIII (oeuvre de Michel Sittow), et Louis XII :

       

Quelques livres. A droite : Livre d'heures offert par Henri VII à sa fille Margaret : Saint Georges. Artiste des Pays-Bas, vers 1500.

     

Lettre de Henri VIII au cardinal Wolsey (1518). L'écriture n'est pas simple à déchiffrer...

      

Voici un très beau rosaire de Henri VIII. On voit bien, dans le gros plan, l'ouverture du "gros grain".
      

 

Portrait de Catherine Parr (la sixième et dernière épouse de Henri VIII ; 1512-1548), oeuvre attribuée au maître dit « Master John », vers 1545. Huile sur bois. Londres, National Portrait Gallery.

     

 

 

On arrive à une partie consacrée à Edouard VI (1537-1553) au court règne (1547-1553)

Portraits d'Edouard VI : on peut notamment voir celui, très beau, peint par Holbein le Jeune (1538) et qui vient de Washington. A droite, on voit l'influence exercée par le fameux portrait de Henri VIII (de Holbein) :

                   

Un tableau original : les fleurs héliotropes se tournent vers le roi Edouard VI plutôt que vers le soleil !
   

Juste à côté se trouve une toile étrange : c'est un portrait anamorphique d'Edouard VI (l'exemple le plus fameux d'anamorphose est bien sûr la toile Les Ambassadeurs (1533) de Holbein le Jeune : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Ambassadeurs )

    

Sur le côté droit se trouve le petit trou par où il faut voir la toile de sorte de la voir "correctement". Et ça marche !
  

Une toile amusante (pas pour les catholiques) : Edouard VI et le Pape, où l'on voit "un pape assommé par une bible en anglais" :
   

 

Voici maintenant Marie Ière (1516-1558), qui a régné de 1553 à 1558, fille de Henri VIII et de Catherine d'Aragon. Elle devient reine après la mort de son demi-frère Edouard VI. Elle restaure le catholicisme.

A gauche : dessin de Marie Ière (vers 1542) par Holbein le Jeune. A droite : Anthonis Mor : Marie Ière (1554).
                  


Marie et Philippe :

     

 

 

Maintenant, Elisabeth Ière (1533-1603), dont le long règne s'étend de 1558 à 1603.

Voici une bague qui renferme son portrait ainsi que celui de de sa mère, Anne Boleyn :

  

  

Portrait d'Elisabeth Ière :

     

Médaille, pendentif, camé... A droite, bourse du grand sceau d'Angleterre aux armes et au chiffre d'Elisabeth Ière (atelier anglais, 1558-1603).

       

Toute une partie de la grande salle est consacrée à Elisabeth Ière et à ses favoris.
            

          

 

       


François Clouet : A gauche : Marie Stuart Jeune (vers 1558) ; à droite : Marie Stuart en deuil (1559)

   

Une salle est consacrée à l'influence des Tudors sur la littérature :

       

Maquettes de costumes pour l'opéra Henry VIII de Camille Saint-Saëns, par Eugène Leconte (1882-1883) :

Une aquarelle de Delacroix :

 

Une exposition intéressante.

 

 

 

 

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