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Thomas Disch

( Des Moines, Iowa, 04/07/1940 - New York, État de New York, 04/07/2008)

thomas disch

"Il est connu pour être l'un des auteurs de la nouvelle vague de la science-fiction. Il a également publié plusieurs recueils de poèmes, ainsi que quelques essais et des livres pour enfants. [...]

À la fin de ses études en 1957, il multiplie les petits boulots et commence à écrire ses premières nouvelles. Celles-ci sont publiées à partir des années 1960 dans des magazines.
L'écriture va dès lors devenir son activité principale, et il se fait connaître par deux grands romans a résonance politique, Génocides (1965) et Camp de Concentration (1970) publiés en France en 1970 au Club du livre d'anticipation.
Même si la plupart de ses nouvelles développent des thèmes de science-fiction, Thomas M. Disch écrit également des critiques littéraires, des pièces, et des poèmes

Ces derniers se distinguent notamment par leur ironie et leur humour qui deviendront les caractéristiques principales de l'auteur.

Thomas M. Disch a également créé le prix Philip K. Dick en hommage à cet auteur.

Le 5 juillet 2008, il se tire une balle dans la tête. Il est trouvé mort à son appartement new-yorkais le lendemain. [...]. Après la mort de son compagnon, Charles Naylor, en 2005, Disch souffrait de dépression.
" (Wikipedia)


génocides

- Génocides (The Genocides, 1965). Traduit de l'américain par Guy Obadia. 221 pages. Editions Robert Laffont. (on notera une postface de Philippe Curval qui parle essentiellement d'un autre livre de Disch : Camp de concentration, et qui dès lors paraît un peu hors sujet.

"Cela faisait sept ans ce printemps que la Plante avait fait son apparition. Au mois d'avril 1972, brusquement, un milliard de spores, visibles seulement sous les plus puissants microscopes, avaient recouvert la planète tout entière, dispersées par la main d'un semeur invisible (et quel microscope, télescope ou radar pourrait rendre Dieu visible ?), et en quelques jours chaque pouce de terrain, sols cultivés et déserts, jungles et toundras, avait été revêtu d'un tapis du plus beau vert." (page 18).
De grand arbres poussent très vite, pompant les ressources de la terre, asséchant les lacs, et anéantissent toute autre forme de vie. Les animaux disparaissent. Il n'y a plus d'oiseaux, les forêts sont silencieuses. Il n'y a plus d'insectes non plus : les nouveaux arbres n'ont pas de parasites.

"Les tiges géantes de la Plante s'élevaient à perte de vue, leur cime dissimulée par leur propre feuillage. Leur vert tendre, palpitant, vivant, était immaculé et la Plante comme n'importe quelle créature dotée de vie refusait de s'accommoder de toute autre existence que la sienne." (page 20)

C'est la famine. Les humains meurent de faim. Les villes sont désertées, les hommes se regroupent en bandes qui errent dans les campagnes (ce qu'il en reste) pour trouver à manger.
On s'intéresse à une petite communauté qui survit tant bien que mal. Le chef, religieux, prêche que Dieu est derrière tout cela... Bien sûr, le lecteur n'en croit rien (on le sait bien, nous, qu'on lit de la SF).
Le héros de l'histoire, un ancien campagnard qui, forte tête, avait quitté sa famille pour tenter sa chance en ville avant l'arrivée des Plantes, est revenu chez lui. Il a vu un peu de pays et est donc moins borné que son demi-frère (qui tient de la caricature, il faut bien le dire, loin de moi une quelconque critique de ceux qui ne vivent pas en ville !).

A quoi servent ces Plantes immenses, aux feuilles persistantes ?
À quoi les gens sont-ils prêts pour survivre ? L'Humanité a-t-elle une chance de s'en sortir ?


C'est un roman de SF post-apocalyptique très classique, écrit de façon fonctionnelle, pourrait-on dire (sauf la toute fin, bien mieux écrite, comme un aboutissement). Les personnages sont souvent stéréotypés. Il y a toutefois quelques assez bons passages. Le tout est finalement lisible rapidement, mais malheureusement pas meilleur que tant d'autres romans de SF.

Enfin, une partie de mon exemplaire était relié à l'envers : j'ai donc dû lire ces pages en brandissant ostensiblement mon livre à l'envers (j'étais dans le métro/RER), contribuant ainsi à répandre la légende que les lecteurs de SF sont vraiment des demeurés.

 


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