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Roald Dahl
(Llandaff, Pays de Galles, 13/09/1916 - Oxford, 23/09/1990)


roald dahl

 

"Roald Dahl, [...] est un écrivain gallois, auteur de romans et de nouvelles, qui s'adressent aussi bien aux enfants qu'aux adultes.

Parmi ses œuvres les plus célèbres, on peut citer Charlie et la chocolaterie, adapté plusieurs fois au cinéma, ainsi que des recueils de nouvelles grinçantes Kiss Kiss et Bizarre ! Bizarre !.

Roald Dahl est né au Pays de Galles à Llandaff de parents norvégiens le 13 septembre 1916. Roald Dahl connaît une enfance et une jeunesse assez difficile. En 1920, à l'âge de 3 ans il perd sa sœur aînée et son père en quelques semaines.

Il s'engage dans une compagnie pétrolière à 17 ans, et part en Tanzanie en Afrique à 20 ans. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage en tant que pilote de chasse à Nairobi au Kenya. Après quelques mois d'entraînement il est affecté à l'escadrille 80. Lors d'un vol pour rejoindre son escadrille il échappe de peu à la mort, son avion s'étant écrasé. Après s'être rétabli il rejoint son escadrille en Grèce où il combat héroïquement.

Envoyé en mission aux États-Unis, notamment pour convaincre les Américains d'intervenir dans le conflit, il fait la connaissance de l'écrivain américain C. S. Forester, qui le pousse à écrire et de Ian Fleming, espion britannique qui deviendra l'auteur des James Bond. Il commence à écrire des livres en 1942, rencontre Walt Disney avec lequel il envisage de créer une fiction autour des légendaires créatures Gremlins auxquelles les pilotes de la Royal Air Force attribuent leurs problèmes mécaniques. Mais, au vu de la situation mondiale, Disney renonce à produire ce film qui nécessiterait un tournage en Angleterre.

Le premier récit qu'il publie est A Piece of Cake, qui décrit son accident d'avion en Libye. Il écrit notamment des nouvelles pour adultes, à l'atmosphère souvent lourde, comme Kiss Kiss. Certaines de ses nouvelles sont adaptées pour la télévision par Alfred Hitchcock. En 1953, il épouse l'actrice américaine Patricia Neal, ils divorcent en 1983. En 1967, il signe le scénario du cinquième film de James Bond, On ne vit que deux fois.

Ce sont pourtant ses textes destinés à un public jeune qui lui valent d'être reconnu. Il publie en 1943 son premier livre pour enfants : Les Gremlins, qui inspirera très fortement un film de Joe Dante, 40 ans plus tard. Dans ses livres pour enfants, les héros sont souvent des enfants malheureux, qui prennent un jour leur revanche (parfois cruelle) sur leurs tortionnaires. L'effet est jubilatoire, et permet aussi au lecteur de relativiser ses propres problèmes." (merci Wikipedia)


Parmi les films adaptés de son oeuvre : Charlie et la Grande Chocolaterie, Matilda, James et la Pêche Géante, Fantastic Mr Fox...

 

la princesse et le braconnier      version poche
A droite, la version poche bilingue.

- La Princesse et le braconnier : deux contes (1986). Traduit de l'anglais par Henri Yvinec. Illustrations de Graham Dean. Gallimard. 66 pages.

Le point commun des deux contes (qui ne sont pas destinés aux enfants), c'est le rapport à la laideur et à la beauté : laideur extrême dans le premier conte et beauté extrême dans le second.

Dans le premier conte, La Princesse et le braconnier, le héros se nomme Hengist. Il a dix huit ans. Ses parents sont très pauvres.
"Physiquement, Hengist était un jeune homme d'une extrême laideur. Avec son corps trapu, ses jambes courtes et arquées, ses bras trop longs et son visage fripé, on aurait pu croire qu'il tenait un peu du singe ou du gorille. Il était, à n'en point douter, d'une force extraordinaire. [...]
Tout naturellement, Hengist s'intéressait aux jolies demoiselles. Mais, comme on pouvait s'y attendre, nulle demoiselle, jolie ou non, ne s'intéressait à Hengist. C'était un garçon d'assez agréable compagnie, cela ne faisait aucun doute, mais il y a une limite au degré de laideur qu'une femme saurait supporter chez un homme. Hengist se situait bien au-delà de cette limite.
" (page 12).

le braconnier

Le braconnier du titre, c'est lui... Et on se doute donc qu'une princesse va entrer en scène.
Un petit conte pas mauvais du tout.


Le deuxième conte, La Princesse Mammalia, traite de l'autre face de la laideur : la beauté.
Il commence ainsi :
"Quand la Princesse Mammalia se leva le matin de son dix-septième anniversaire et considéra son visage dans le miroir, elle ne put en croire ses yeux. [..] Une transformation magique s'était opérée au cours de la nuit et la petite Princesse courtaude se trouvait changée en une éblouissante beauté. [...]
On entendit même l'astronome du Roi murmurer qu'il serait peut-être plus prudent de se munir de verres fumés pour regarder la jeune fille, tout comme lorsqu'on observait une éclipse de soleil.
" (pages 47-48).

la princesse Mammalia

Elle qui était appréciée de tout le monde, grâce à sa douceur et à sa modestie, va changer.
"[...] elle ne tarda pas à découvrir qu'il est bien plus malaisé pour une séduisante beauté que pour une jeune fille sans attrait de demeurer douce et modeste. Elle s'aperçut que le charme extraordinaire dont elle était dotée lui conférait un pouvoir immense." (page 49). A grands pouvoirs, grandes responsabilités, a dit un jour Benjamin Parker, l'oncle de la célèbre araignée. Certes... Mais certains réagissent différemment : plus ils ont du pouvoir, plus ils en veulent...

C'est un bon conte, avec du mauvais esprit : c'est la beauté (ou plutôt son excès) qui révèle les défauts de l'âme. Mais à quel point ces défauts étaient-ils déjà en germe et à quel point cette incroyable beauté est-elle tout bonnement à l'origine de la méchanceté de la Princesse ?

la princesse Mammalia

Après lecture des deux contes, on pourra conclure qu'un physique extrême (en beauté ou en laideur) conduit à développer des qualités morales opposées.

Les illustrations de Graham Dean sont vraiment très spéciales. Belles ou laides ?

 

 

 

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