PHOTOS --->  ALBERT KHAN


Albert Kahn (1860-1940), banquier et mécène.
"En 1893, il loue un hôtel particulier au 6, quai du Quatre-Septembre, à Boulogne-sur-Seine. En 1895, il achète cette demeure et quatre parcelles de terrain débutant ainsi la construction de son jardin. Jusqu'en 1910, par étapes successives, il rachète sur une vingtaine de parcelles, les maisons et les terrains qui jouxtent sa propriété, jusqu'à devenir propriétaire de quatre hectares de terrain. Soucieux de dialogue entre les peuples et les cultures, il fait aménager un jardin de scènes, jardin typique du xixe siècle dont il ne reste que très peu d'exemplaires conservés (dont le jardin du Bois des Moutiers à Varengeville-sur-Mer ou le jardin de la villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat).
En 1895, Albert Kahn fait appel au célèbre paysagiste Achille Duchêne qui conçoit un jardin français formant un salon de verdure devant les serres d'un jardin d'hiver. Le jardin français se prolonge vers la propriété d'Albert Kahn par un « verger ornemental » où se mêlent, sur des parterres géométriques séparés par des cloisons végétales, des arbres fruitiers et des rosiers anciens. Ce jardin central est bordé à l'est par un jardin anglais dont une partie des aménagements a aujourd'hui disparu (une laiterie au toit de chaume qui a brûlé en 1952 et une volière). Au sud du site, Kahn installe un jardin japonais, à l'instar de celui élaboré par Monsieur Hatta dans le parc du château de son illustre voisin, Edmond de Rothschild. Il est composé à l'époque de deux parties : un « village » d'une part, comportant deux maisons et un pavillon de thé ainsi qu'une pagode détruite en 1952 par la foudre ; un « sanctuaire » d'autre part, comportant alors la façade d'un temple Shintô, deux torii, un sôrintô. Complètement modifié en 1990 par le paysagiste japonais Fumiaki Takano, il ne reste de cet ensemble que deux ponts de bois et une porte qui donne accès au verger du jardin français." (wikipedia).

Nous sommes le dimanche 1er mai 2011.

Le musée Albert Kahn, c'est juste là.

C'est le dernier jour de l'exposition O Sumo San, de Philippe Marinig.
 

 

On est dimanche, et le premier dimanche du mois, c'est gratuit. En plus, c'est le premier mai, beaucoup de musées sont fermés.
Il y a donc du monde.
Voici le musée lui-même, avec des photos de Stéphane Passet et de Roger Dumas, notamment.
  

"Les missions financées par Albert Kahn dans plus de 60 pays ont permis de réunir une collection exceptionnelle de films en noir et blanc et la première collection au monde d’autochromes (photographies en couleurs véritables sur plaques de verre)." ( http://www.albert-kahn.fr/archives-de-la-planete/presentation )

Et on va se promener dans le jardin.
       

Il n'y a pas que des jardins japonais, il y a de la forêt, et puis des jardins plus classiques.

Entre les feuillages apparaît un pont rouge.
  

Je ne suis pas seul à photographier, bien sûr.

Il y a beaucoup de visiteurs, mais les fleurs aussi sont de sortie :
 


Dans un jardin, on découvre les photos de Philippe Marinig.
"Lors d’un voyage au Japon, Philippe Marinig est d’emblée fasciné par l’univers du Sumo qui, avant d’être un sport, est un art et une expression mystique de la religion Shinto (religion polythéiste, la plus ancienne de l’archipel). À force de patience et d’humilité, il se fait accepter par les lutteurs et les initiés, privilège rare, et obtient l’autorisation exceptionnelle de les photographier pendant leurs entraînements. (source : http://www.photosapiens.com/O-Sumo-San-Philippe-Marinig_6121.html )
  


Depuis une curieuse accumulation de pierres (qui reproduisent sans doute les fameux cônes de sables japonais, qui sont refaits tous les jours, symboles du recomencement, etc.), de l'eau descend, canalisée par des pierres. Cela fascine une petite fille.

Il y a une exposition de bonsaïs (jusqu'au 19 juin 2011). Ils sont disposés au milieu de l'eau, de sorte qu'on ne puisse pas les toucher.
"Ces œuvres proviennent de la collection que Rémy Samson, le grand spécialiste français du bonsaï, réunit dans sa pépinière-musée de Châtenay-Malabry." (http://www.albert-kahn.fr/musee/actualites/exposition-de-bonsai/) 0
  

Les petits arbres et les grands arbres...

Thuya occidentalis : 110 ans ; Pommier sieboldi (Malus sieboldii) : 60 ans ; Hêtre commun (Fagus sylvatic) 70 ans.
Les canards, je ne sais pas.

En plus de l'eau et des canards, les arbres sont protégés par de grosses carpes (nourries à base de touristes ?)

 

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