PHOTOS --->  Braque au Grand Palais. (03 octobre 2013).

(exposition du 18 septembre 2013 au 6 janvier 2014).

 

"Le Grand Palais présente la première rétrospective consacrée à Georges Braque (1882-1963), depuis près de quarante ans. Initiateur du cubisme et inventeur des papiers collés, il fut l’une des figures d’avant-garde du début du XXe siècle, avant de recentrer son œuvre sur l’exploration méthodique de la nature morte et du paysage. L’exposition propose un nouveau regard porté sur l’œuvre de l’artiste et une mise en perspective de son travail avec la peinture, la littérature ou la musique de son temps. " ( http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/georges-braque )

 

On est un jeudi un peu avant 19h00. C'est une des nombreuses nocturnes de l'exposition Braque. Il n'y a pas de queue, et les salles ne sont vraiment pas bondées. Tant mieux.


On commence avec la période fauve de Braque.

      
Port de l'Estaque, 1906 ; Estaque, automne 1906 ; L'Estaque, automne 1906.


La Petite Baie de la Ciotat, 1907.


Nu assis, 1907.

C'est pas mal du tout ; il y a bien sûr des toiles que l'on préfère à d'autres, mais il n'y a pas une oeuvre vraiment marquante. Ça reste de belles toiles.

Mais continuons.


Cinq bananes et deux poires, printemps/été 1908.

 

On arrive au Cubisme.

"Devant des paysages de l'Estaque de 1908, à l'espace non perspectif, aux volumes géométriques et compacts, articulés par plans et sans référence anecdotique, Henri Matisse parle de « petits cubes ». Le cubisme était né", explique une notice.

  

     
Le Sacré-Coeur. Hiver 1909/1910 ; Le Port, hiver/printemps 1909.


   

 

"1912/1914. Les papiers collés."

   
A droite : Compotier et verre. 1912.

Je dois avouer avoir beaucoup de mal à trouver un intérêt autre qu'expérimental. C'est intéressant intellectuellement.

On en arrive maintenant au "Cubisme synthétique, 1913/1917".

   
La joueuse de mandoline. 1917 ; Le Guéridon. Céret, automne 1911.


Soda. Printemps 1912.

    
Femme à la guitare. Sorgues, automne 1913 ; à droite : L'Homme à la guitare. Paris, printemps 1914. Il s'agit d'un des derniers tableaux de Braque avant son départ au front.


Rhum et guitare. 1918.

C'est l'après-guerre : 1917/1925.

Natures mortes, 1919/1929.
   


Une phrase est écrite en grand : "J'aime la règle qui corrige l'émotion." (Georges Braque. Pensées et réflexions sur la peinture, Nord Sud, 1917).

Faut-il forcément la corriger ?

"1922/1930 : nus et canéphores."


Femme à la mandoline, étude libre d'après Corot. 1922/1923.


Canéphores, 1922.


"Natures mortes. Intérieurs et figures."

    
Femme à la palette. 1936 ; Le Duo. 1937.


   
A droite : Grande nature morte brune. 1932.

 

La Théogonie d'Hésiode (1932). Ce sont des oeuvres inspirées d'Hésiode, donc.

                

Ce sont de jolis petits dessins, qui font parfois penser à Paul Klee (et, à un moment, un tout petit peu au Cocteau de la Chapelle de Villefranche : le côté sinueux)

On arrive à la bonne surprise : les sculptures de Braque.

           

Petit Cheval. Bronze ; Le Petit Cheval, 1939, bronze ; Le Petit Cheval, 1956. Plâtre ; Tête de Cheval.1941/1942. Bronze.

             

A droite : Hespéris, 1939/1956, pierre ; Pur Sang. 1955-1956, pierre. ; Ibis. 1942/1943, bronze.


La Nuit. 1951.


Hélios. 1946/1947.


"1941/1944. Varengeville. Vanités. Intérieurs. Ateliers".

C'est l'occupation...

    
L'Homme au chevalet. 1942. ; Le Salon. 1944.


Vanitas. 1939.

 


Mon vélo. 1941-1960.



"1944/1949. Les Billards."


Le Billard. 1947/1949.

Il y a une visite guidée pour un groupe de costards-cravates anglo-saxon. La guide explique que Braque a voulu recréer le movement du joueur de billard qui se "casse" au moment où il joue, sauf qu'ici c'est le billard qui fait le mouvement.

   



La Sarcleuse. 1961/1963. Oeuvre considérée comme la dernière peinture de Braque, laissée sur le chevalet après sa mort.


Barque sur la grève, 1956.


Atelier IV. 1949.

   


Alberto Giacometti : George Braque sur son lit de mort, 1963.


L'Echo. 1953/1956.


1954/1962 : Les Oiseaux.

Les Oiseaux. 1954/1962.


A tire-d'aile.1956/1961.


L'oiseau et son nid. 1955.


Le poster de fin (une oeuvre qu'on n'avait pas le droit de photographier) : L’oiseau noir et l’oiseau blanc, 1960.

Les textes divers indiquent que Braque était considéré par beaucoup comme le plus grand peintre vivant de son époque. C'est un peu étrange, quand on pense à Picasso (notamment)...

C'est donc une exposition évidemment intéressante, parce qu'elle permet de voir de nombreuses oeuvres réunies. Il y a de jolies choses (parfois décoratives), mais ça n'a pas été un choc pictural.
Par contre, je serais vraiment curieux de voir plus de sculptures de Braque.

 

 

 

 

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