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Turin. (mercredi 21/04/2010 au vendredi 23/04/2010)

 

Nous voici dans la gare de Turin.
Tout de suite, nous nous rendons compte que les Turinois sont pragmatiques :

Gênes comporte à peu près 650 000 habitants. Turin 900 000.
Enfin, en temps normal... Le fameux Saint Suaire (Sindone) est visible pour peu de temps, nous irons le vir... et nous ne serons pas tout seul.

  

  

Traversons le Pô.

Nous allons prendre de la hauteur, en allant du côté de Santa Maria del Monte dei Cappuccini. C'est là-haut...

Il fait bien chaud. Les petits lézards se réfugient sous les pneus des voitures.

Je n'en trouve pas à ma taille.


Ca grimpe...

Et on a le beau panorama attendu : vue sur Turin, et les montagnes, au loin.

A plusieurs reprises, en ville, je vois une rue toute droite... et les montagnes au fond... Pour un Parisien, ça fait tout drôle. C'est plus joli que les tours de la Défense !

Mais redescendons. Sur le chemin, nous voyons une maison très parfumée par les fleurs.

Et nous retraversons pour regagner la ville.

 

Les rues sont bien différentes de celles de Gênes : beaucoup plus classiques.

Nous voici devant le Palais Carignan. C'est écrit : Victor-Emmanuel II est né ici.

Là, c'est la Piazza Vittorio Veneto, une très grande place, qui tire directement vers un pont enjambant le Pô, pour aboutir au Gran Madre di Dio, une sorte de Panthéon (c'est du côté opposé, on ne le voit pas sur la photo, mais on ne perd pas grand chose)

Et voici le Duomo San Giovanni Battista, achevé en 1498. Le Saint Suaire est dedans.

Il est protégé par des forces d'élite :

Entrons voir.
Voici le Suaire :

Demain, nous irons plus près. Parce que, prévoyants, nous avons réservé notre place...
C'est interdit de photographié, mais nombreuses sont les personnes à le faire, sous l'oeil bienveillant des surveillants...

On voit ici, à l'extérieur, la logistique impressionnante mise en place pour canaliser les millions de personnes attendues :

  

 

Turin, comme Milan d'ailleurs, a un tram. Il est déjà périlleux de traverser les rues en Italie, en plus on manque de tomber avec les rails, et pour couronner le tout, il faut faire attention : un tram peut en cacher un autre.

 

Il y a un nombre incroyable de magasins qui vendent des souvenirs religieux :

Le temps passe, la lune s'est levée.

Un peu de lèche-vitrine "littéraire".
Le best-seller nordique du moment, que je ne connaissais pas...

Et Daniel Pennac nous parle en Italien :

Suivons le passage sous les arcades...


Voici le café Art Nouveau "Caffè Platti". "Ce café fut l'endroit préféré de l'écrivain Cesare Pavese et de l'industriel Giovanni Agneli". (Geoguide Italie du Nord)

La nuit est tombée.

    

Plus tôt dans la journée, j'avais visité le fameux Museo Egizio, considéré comme le plus important musée au monde d'Antiquités Egyptiennes, après celui du Caire. Il a été fondé en 1824.

    

Plus tôt encore, visite de la Galleria Sbauda. Oeuvres de Van Eyck, Mantegna, Van Orley, et Van der Weyden, surtout, avec le Polyptique de l'Annonciation, datant de 1434 (dont le panneau central est au Louvre). Là, il était complet, la partie centrale était venue du Louvre pour reconstituer momentanément (du 23 février au 23 mai) le polyptique.
Partie centrale :

Complété, mais avec des couleurs assez moches, cela donne ceci :

En vrai : une splendeur.

Bref : plein de monde (notamment des écoliers) pour les antiquités égyptiennes, et quasiment personne pour les Primitifs flamands.

Tout ça m'a donné soif. Moules frites avec une bière (rousse : birra Moretti La Rossa), on n'est pas dans le Nord (de l'Italie) pour rien.

 

C'est le matin, on jette un petit oeil sur le Pô, et puis on va aller en direction du Mole.

Le Mole Antonelliana e Museo nazionale del Cinema. "En 1863, l'architecte novarais Alessandrio Antonelli a l'audace de construire le plus haut bâtiment de brique en Europe (167,5 m)." Initialement, cela devait être uns synagogue, mais il "passe aux mains de la municipalité en 1878". (Géoguide Italie du Nord)
Allons jeter un oeil au 32000 m2. On prendra l'ascenseur, aussi. Enfin, ceux qui ont le vertige pourront rester en bas...

Ah, le voilà :
  

Des stars nous regardent par la fenêtre...

Voici l'intérieur :

C'est immense...
Et l'ascenseur que l'on va prendre tout à l'heure va tout en haut :

Le musée s'est mis à l'heure Christique, avec une exposition intitulée : Ecce Homo, l'image de Jésus dans l'histoire du cinéma.

    

Il y a même du Jésus un peu pour rire :

Autoportrait dans Andrei Roublev :

Mais il n'y a pas que cette expo temporaire.
On croise aussi des créatures bien connues :
  

Prenons de la hauteur, en suivant un chemin qui monte gentiment :

Il y a énormément d'affiches de films.
Des bien connus :

Des affiches ringardes :

Des très belles... Kitano semble répondre à Kurosawa...

      

Nous avons pris l'ascenseur. Nous voyons Turin de haut :

    

 

Allons visiter l'églie octogonale San Lorenzo.

"Véritable symbole de la Contre-Réforme, on prétend pourtant qu'en regardant sa splendide coupole du dessous on distingue le regard du diable par le jeu des lignes croisées et des lucarnes. Si c'est le cas, il a de sacrés beaux yeux." (Guide du Routard).

  

Pourtant, c'est évident, non ?

Mais il est temps d'aller (re)voir le Suaire.
Nous nous éloignons donc du Mole...

Et voyons tout plein de magasins de souvenirs... Les marchands du temple ?

Ah, on n'est pas loin.

La queue est immense, mais on avance quasiment continuellement, ce n'est pas frustrant comme lorsque l'on fait du surplace.

    

Parfois, il faut s'arrêter pour cause de feu rouge :

Et on repart. Après la végétation, ce sont les souterrains...

... et l'amphithéâtre romain du 1er siècle, il me semble :

  

On nous présente une petite vidéo pour mieux comprendre comment regarder le suaire (la tête, les blessures, etc.)

Et on repart...

Et c'est le Suaire !
Certains photographient, je fais comme eux :


Le Suaire semble irréel, dans son enrobage de verre, son éclairage qui vient d'on ne sait où... c'est très curieux.

 

Ressortons...

Et allons faire une petite visite au Palazzo Madama.

Beaucoup de grandes pièces pleines de plein, plein de trucs à voir dans des vitrines : faïence, verrerie... interminable.
Mais la visite valait le coup, pour cette toile, un superbe Antonello da Messina : Ritratto d'Uomo (1476). D'ailleurs, c'est pour elle que j'y suis allé.

Dehors, le Mole n'est pas loin.

 

Baladons-nous un peu.

On voit un César qui semble désigner le commissariat...

Et toujours ces rues avec les trams...

  

Ah, nous voici parvenus en un lieu chargé d'histoire.
Un peu de recueillement. C'est ici que Luigi Lavazza a torréfié son premier café.
Respect.

C'était une journée chargée. On a bien mérité un petit rafraîchissement, non ?

Demain, on part pour Milan, dernière étape...

 

Suite du voyage à Milan.