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Vernor Vinge

(Waukesha, Wisconsin, 02/10/1944 -)

vernor vinge

 

"Vernor Steffen Vinge, né le 2 octobre 1944 à Waukesha au Wisconsin, est un écrivain de science-fiction américain, surtout connu pour son roman Un feu sur l'abîme et son essai de 1993 sur la singularité technologique (ou singularité vingienne). Il a également été professeur d’informatique et de mathématique à l'Université d'État de San Diego."

L'auteur montre de l'intérêt "pour la théorie de la singularité technologique. Cet intérêt se retrouve d’ailleurs dans la plupart de ses romans. C’est le cas par exemple du roman la Captive du temps perdu en 1986 qui décrit la vie d’un petit groupe d’humain qui a survécu à une singularité.

Toutefois, ce n’est qu’en 1992 que l’auteur remporte le prix Hugo du meilleur roman avec Un feu sur l'abîme. L’histoire se déroule dans un univers où un groupe de scientifiques réveille une super intelligence, causant ainsi la destruction de nombreuses civilisations. Le roman raconte ensuite la quête d'une arme efficace contre la super entité, qui se trouve sur une planète où vivent des chiens à l’intelligence collective. L’intérêt majeur de cette œuvre réside dans les nombreuses idées qui construisent un univers riche, complexe et original.

Ce roman est suivi en 1999 d’une prémisse Au tréfonds du ciel qui décrit la rencontre entre des hommes et une race extra-terrestre une fois encore assez originale. Ce livre a lui aussi reçu un prix Hugo du meilleur roman en 2000. En 2004, il remporte le prix Hugo du meilleur roman court pour Cookie Monster.

En 2002, Vernor Vinge prend sa retraite et quitte son poste à l’Université d'État de San Diego pour se consacrer pleinement à l’écriture. En 2007, il obtient de nouveau le prix Hugo du meilleur roman pour Rainbows End. En 2014, il reçoit un prix Prometheus spécial pour l'ensemble de son œuvre.

Vernor Vinge a été le premier époux de Joan D. Vinge qui est elle aussi un auteur de science-fiction." (Wikipedia).

 

cookie monster

- Cookie Monster (The Cookie Monster, 2003). Traduit de l'américain par Jean-Daniel Brèque. Editions Bélial. 100 pages. Prix Hugo et Locus 2004, catégorie roman court.

"« Alors, il te plaît, ton nouveau boulot ? »
Dixie Mae leva les yeux de son clavier et découvrit une portion de visage boutonneux qui la fixait au-dessus de la cloison de son box.
« C'est mieux que de faire griller des hamburgers », répondit-elle.
Victor fit un petit bond, se rendant visible jusqu'au menton. « Tu crois ? Ça ne durera pas éternellement. »
En fait, Dixie Mae était du même avis. Mais un poste au service client de LotsaTech, c'était un vrai boulot, un premier pas dans l'organigramme de la plus grande entreprise high-tech du monde.
" (page 9).

Jusque là, tout va bien. C'est son premier jour de boulot, après six jours de formation intensive, alors Dixie Mae, tout comme ses collègues débutants, se donne à fond avant de quitter l'immense campus pour la première fois depuis une semaine. Ouf !
Mais voilà qu'elle reçoit un mail très curieux, limite insultant, qui fait allusion à des faits que seule Dixie Mae peut connaître. Qu'est-ce que ça veut dire ? Il n'en faut pas beaucoup pour lui faire péter les plombs. Et là, elle est passablement énervée. Qui peut être à l'origine de ce mail ? Sans compter que, vu l'adresse de destinataire, le serveur de mail aurait dû le rejeter. Le contenu du mail comporte des indices... Est-ce qu'on se moque d'elle ?
Au lieu d'aller manger pendant sa pause déjeuner, Dixie Mae va suivre les indices contenus dans le mail et se balader sur le vaste campus. Est-ce vraiment une bonne idée ?

Elle va faire des rencontres, et finalement, ils seront plusieurs à se dire que, décidément, il y a quelque chose qui ne va pas. Mais quoi ?
Deux jeunes femmes discutent sur la nature profonde du problème :
"L'une dit : « Oh ! c'est de la science-fiction, et pas seulement le dernier épisode de Kywrack. L'idée a presque un siècle d'existence.
- “Dieu microcosmique”, de Theodore Sturgeon ! ajouta l'autre.
- Ça, ce serait génial ; Gerry, prends garde ! Et il y a aussi “Le Tunnel sous l'univers”, de Frederik Pohl.
- Brr ! Si c'est ça le scénario, on est foutus.
- Et que diras-tu de “Trou de mémoire”, de John Varley ?
- Ou de Darwinia, de Robert Charles Wilson ?
- Ou “Pigs in the Cyberspace”, de Hans Moravec ?
- Ou encore de Simulacron 3, de Daniel F. Galouye ?
- Ou les cubes de mort de Vernor Vinge ?
" (pages 55-56) .
Hé hé...

On appréciera d'autant plus le petit délire du texte qu'on aimera la SF... et qu'on aura quelques rudiments de connaissance informatique, sans doute (pour éviter de s'interroger sur les problèmes de taille d'en-tête de mails, de clef de décryptage...), même si ce n'est pas nécessaire pour comprendre.
Un petit texte très sympathique, intriguant. Un bon moment de lecture.

 

 

 

 

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