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OGAWA Mimei

(Takada, 07/04/1882 - Tokyo, 11/05/1961

ogawa mimei

"Auteur de célèbres contes de fée, il est parfois comparé à Hans Christian Andersen.

Mimei Ogawa est né en 1882 à Takada (préfecture de Niigata). Il étudie la littérature anglaise à l'Université Waseda dont il est diplômé en 1905. Sa sensibilité littéraire, romantique et humaniste, ne correspond alors pas au courant dominant à l'époque, le naturalisme (dans son acception japonaise, différente de l'occidentale).

Il est par la suite l'un des premiers auteurs japonais à écrire à destination des enfants, des contes où il développe sa vision d'une nature cruelle.
Il obtient le prix Noma en 1946.
" (Wikipedia).

Avant de se consacrer à l'écriture de contes pour enfants à la fin des années 20, il avait écrit des romans influencés par le socialisme et à tendance anti-militariste. (d'après Louis Frédéric, Le Japon, Dictionnaire et Civilisation, Bouquins, Robert Laffont)

 

 

le marchand

- Le marchand de pierres précieuses. Conte traduit du japonais par Souad Néouchy. Disponible en format epub.

"Jadis, dans le pays froid du Nord, on pouvait ramasser des pierres précieuses très rares en grand nombre et d'une grande variété, ceci aussi bien près de la mer que dans la montagne. Étant donné qu’il n’y en avait pas dans le pays du Sud, on n’en [sic] trouvait uniquement dans le pays du Nord."
La notion de rareté en grand nombre me fait toujours penser aux produits que l'on dit, dans les publicités, riches en oligo-éléments : un étrange oxymore. Dès le début du conte, on voit que le texte français est un peu approximatif et qu'il comporte pas mal de petites fautes.

Notre héros, un marchand, va dans le pays du Nord pour se procurer des pierres. Le voici dans un magasin : il "regardait toujours plus attentivement en triant selon que les articles rares étaient introuvables ou non."
Le lecteur moyen (moi) se dit que si les articles sont introuvables, il n'est pas besoin de les chercher... Sans doute faut-il comprendre introuvable dans le pays du Sud, mais de toute façon on nous avait dit au début qu'il n'y en avait pas là-bas... Perplexité...
Bref, on bute souvent sur des termes bizarres ou un poil redondants ("les champs agricoles"...).
Revenons au conte. Le marchand négocie les pierres le plus possible à la baisse : il fait son travail de marchand, mais on va considérer que c'est mal, puisqu'il veut s'enrichir tout seul, sans dire aux malheureux habitants du Nord que leurs pierres valent des fortunes dans le Sud !
Ensuite, il part vers le pays du Sud pour revendre ses pierres à bon prix.
Bien sûr, tput ne se passera pas comme prévu, sinon il n'y aurait pas d'histoires. C'est un texte classique : épreuve, promesse qu'il faut tenir, sinon...
Pas désagréable, mais pas très original, et le texte français très maladroit est hélas souvent agaçant.




princesse


- La Princesse rouge et le prince impérial noir. Conte traduit du japonais par Evelyne Taing.
Disponible en format epub.
Le conte commence ainsi :
"Dans un pays, il y avait une belle princesse. Les gens l’appelaient la princesse rouge car elle portait toujours un kimono rouge et avait de longs cheveux raides noirs. Un jour, on souhaita marier la princesse avec le prince du pays voisin."
La princesse va se renseigner : non seulement elle ne connaît pas ce prince, mais elle n'a même jamais vu ce pays !
Le texte français est de meilleure qualité que celui du conte précédent. Il comporte quand même d'assez nombreuses fautes et maladresses (par exemple "Ceci est dû au fait que beaucoup d'or d'argent ont été excessivement chargé sur le bateau" : pas besoin de se relire très attentivement pour sentir qu'il y a un problème ; et à un moment donné, on voit les repentirs de la traductrice, comme dans un document Word où l'on aurait laissé l'option pour visualiser les corrections, cela fait très curieux).
Comme dans le conte précédent, le texte bascule dans l'onirique et le fantastique, mais ici l'atmosphère mystérieuse fonctionne bien mieux, et il y a une certaine originalité dans le fait qu'on ne voit rien.

 


 

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